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Je vous partage tous mes conseils pour vous aider à retrouver une relation saine à la nourriture.
Parce que manger ne devrait jamais devenir une contrariété. Je vous aide à vous libérez-vous de cette charge mentale concernant la nourriture pour redevenir libre de manger ce que vous aimez, quand vous le voulez, sans culpabilité.

Fini la frustration et l’insatisfaction vis-à-vis de la nourriture ! Manger va redevenir un véritable plaisir plutôt qu’une corvée.

Comment sortir de l’alimentation émotionnelle ?

par | Mai 17, 2022 | Blog

Vous êtes vous déjà surpris à manger pour compenser un stress, une angoisse ou même une contrariété ? Subitement pris par une envie frénétique de dévorer quelque chose de sucré alors même que vous n’aviez forcément faim ?


Si oui, vous êtes au bon endroit.


Dans cet article, je vous partage une solution concrète pour sortir de ce phénomène que l’on appelle l’alimentation émotionnelle. 

 

L’alimentation émotionnelle c’est quoi ? 

 

C’est tout simplement le fait de manger des aliments gras, sucrés, salés dans l’optique d’apporter à notre corps un moment de réconfort pour apaiser nos émotions négatives trop intenses.


La nourriture fait en quelque sorte office “d’antidépresseur”. 


Elle constitue
un refuge. Une protection qui nous éloigne de la réalité pour nous permettre d’échapper quelques instants aux tracas du quotidien. Parfois même, cela permet de compenser un mal être intérieur bien plus profond qui peut parfois remonter jusqu’à l’enfance. 


La nourriture reste un moyen comme un autre d’enfouir ses émotions. Pour certains ça sera la cigarette, pour d’autres la nourriture.


Je ne vais pas utiliser le mot addiction mais dans certains cas extrêmes on en est pas loin. 


Car le soulagement temporaire procuré par le fait de manger incite le cerveau à avoir de nouveau recours à ce type de stratégie dès lors que le moindre problème se présente à nous.


Mais en réalité, il n’y pas de soulagement véritable. Manger dans ces moments-là ne consiste qu’à remplacer un problème émotionnel, affectif ou relationel qu’on est incapable d’affronter.


Cela ne consiste qu’à refouler nos émotions. Les glisser sous le tapis. 


Parce que les affronter est désagréable, inconfortable. Alors que manger est un acte “simple” qui soulage et permet de ne plus penser à ces sentiments incommodants. 


Mais ce soulagement n’est que de courte durée.
On se retrouve rapidement rattrapé par ses vieux démons et cette culpabilité incessante qui nous submerge après chaque compulsion. 


Cette même culpabilité qui nous incite à faire encore plus attention à notre alimentation, à nous restreindre davantage. Parce qu’on pense immédiatement aux conséquences dramatiques de ces craquages sur notre corps. 


On tombe donc progressivement dans le cercle vicieux de la restriction cognitive où on tente désespérément de contrôler son alimentation au travers de tout un tas de règles pour ne pas finir par craquer. Ce qui bien évidemment produit l’effet inverse car la restriction est une des autres causes de compulsions alimentaires. (J’en parle dans mon article : Comment ne plus craquer face à la nourriture ?). 

 

On se retrouve comme doublement pris au piège avec la nourriture. On fait à la fois tout pour résister mais manger devient incontrôlable.

 

  • D’une part en raison de la restriction et de la frustration générée par le contrôle strict de son alimentation qui amène inéluctablement à craquer.

  • Et d’autre part en raison de toutes ces problématiques personnelles que l’on peut rencontrer qui nous poussent à manger compulsivement.


Ces mêmes problèmes sur lesquels il faut s’attarder pour sortir de l’alimentation émotionnelle.

 

Affronter ses craintes intérieures pour retrouver du pouvoir dans son alimentation

 

Lorsque l’on est sujet à des compulsions alimentaires, on pense souvent (à juste titre) que notre incapacité à maîtriser notre alimentation serait dûe au fait que l’on est faible face à la nourriture.  


Cela est en autre accentué par cette forme d’impuissance que l’on ressent lorsque l’on craque. Comme si tout échappait à notre contrôle. Que cela était plus fort que nous. 


Mais la nourriture ne constitue ni le problème, ni la solution !


Et se focaliser sur la nourriture ne fait qu’amplifier les difficultés que l’on éprouve déjà pour contrôler son alimentation. 


Plus important encore ! Cela met de côté la véritable cause du problème qui nous pousse à manger compulsivement. 


À savoir, nos émotions refoulées que l’on va somatiser dans la nourriture. Parfois de manière totalement inconsciente. C’est notamment pour cette raison qu’il n’est pas toujours évident de sortir de l’alimentation émotionnelle. 


Déjà parce qu’il faut avoir conscience du problème. Et une fois, le problème posé, il faut entreprendre un véritable travail d’introspection pour se libérer émotionnellement et ne plus avoir à compenser les situations délicates du quotidien au travers de l’alimentation.



On peut littéralement parler d’un travail de gestion des émotions nécessaire pour enrayer cette compulsivité alimentaire, même si cette expression est un peu trompeuse. 


Car en réalité, on ne peut pas totalement gérer nos émotions.


Une émotion c’est spontanée. C’est un réflexe psychologique qui s’impose à nous. On ne les choisit pas.


Sinon on ferait le choix d’accueillir seulement les émotions positives et on mettrait de côté les émotions négatives qui sont parfois dérangeantes en nous guidant notamment vers des comportements compulsifs avec la nourriture. 

 

Néanmoins, on peut s’attarder sur tout ce qui gravite autour de nos émotions. Que ce soient les schémas de pensées qui déclenchent des émotions plus ou moins négatives, ou ceux qui sont générées par les émotions en elle-même qui nous incitent notamment à nous orienter vers la nourriture.  


Quoiqu’il en soit, la clé du problème elle est là. Dans ce rapport pensée-émotion-action.


Je pense donc je suis. 


Si vous voulez un résultat précis, ce qui compte réellement au final ce sont les actions que vous mettez en place et que vous accomplissez au quotidien. 

 

 Seule l’action change la réalité et le quotidien.

 

 J’adore d’ailleurs une citation qui démontre parfaitement cela :

 

 “La différence entre ce que vous avez et ce que vous voulez, c’est ce que vous faites”.

 

Vous pouvez imaginer une multitude de choses. Si vous ne faites rien. Rien ne change. C’est l’inertie. 

 

Mais à contrario, sans réfléchir, vous ne pouvez pas passer à l’action. 


Les 2 sont en fait complémentaires. 

 

C’est parce que vous pensez ainsi, que vous agissez ainsi. 


Si on persuadé qu’une chose sera bonne pour nous alors on la fait.


A contrario si vous pensez que c’est mal vous vous abstenez.


Et si on creuse plus loin, on s’aperçoit que nos pensées sont en fait induites par nos émotions. 


Ce qui veut dire qu’indirectement nous agissons sous l’impulsion de nos émotions. 

 

Vous êtes encore avec moi je ne vous ai pas perdu ? 

 

Parfait ! Poursuivons ! 

 

Pour bien comprendre comment chacun de vos actes peut être régi par vos émotions, et surtout comment votre perception des choses peut changer votre comportement et notamment votre comportement alimentaire, je vais vous donner un exemple en me basant sur le modèle de Brooke Castillo.

 

(Brooke Castillo est une « coach en émotion ». Encore une fois, je ne suis pas un très grand fan de cette terminologie. Mais le concept en lui-même est très intéressant et je l’utilise au quotidien (et pas forcément que pour l’alimentation). 

 

Ce modèle c’est le suivant : 

 

Circonstance → Pensée → Émotion → Action → Résultat 

 

On part tout simplement d’un fait, d’une circonstance, qui elle, est totalement neutre. Cette dernière déclenche chez nous des pensées, qui génèrent des émotions, qui à leurs tours nous poussent à l’action. Ce qui crée un résultat. 

 

Je vais vous donner un exemple pour vous montrer concrètement ce que cela peut donner dans les faits :

 

17h28 : Vous rentrez d’une journée harassante. Vous êtes déjà nerveusement à cran et votre compagne ou votre compagnon vous fait des reproches. Vous êtes contrarié et énervé par la situation. Pour décompresser et vous accorder un peu de réconfort vous allez acheter une tablette de chocolat que vous dévorez jusqu’au bout puisque « de toute façon au point où [vous en êtes] au temps la manger en entier ».


Une perte de contrôle totale et un sentiment d’impuissance face à cette envie de manger qui est à l’exact opposé du contrôle nécessaire sur son alimentation pour retrouver son poids de forme.

 

A la suite de ce craquage, vous ressentez rapidement un sentiment de culpabilité qui vient remplacer le plaisir immédiat d’avoir mangé. Et surtout la peur de grossir, de prendre du poids. 


Vous pensez négatif, et vous vous dévalorisez. Et pour faire face vous mangez. 


Sans même vous en rendre compte vous êtes entré dans un cercle vicieux qui a des incidences à la fois sur votre poids et l’estime que vous avez de vous même. 


Vous vous dites surtout que le problème c’est le chocolat et qu’il serait préférable de ne plus acheter cet aliment “diabolique”. 


Mais en réalité le problème n’est pas le chocolat, mais la façon dont vous aborder les choses.

 

Reprenons le modèle de Brooke Castillo : 

 

 1° – On part d’une circonstance totalement neutre : Vous rentrez d’une journée harassante, épuisé(e) et énervé(e) et votre moitié vous fait une remarque qui pourrait passer inaperçue pour certain(e)s mais qui a un fort impact pour vous. Une réflexion du genre :

-« Ca pourrait te faire du bien de t’inscrire à un cours de sport ! ».

 

 2° – S’en suit un moment de réflexion et une série de pensées (bien évidemment le plus souvent négatives) comme par exemple :

-« C’est vrai que je me laisse aller ces derniers temps ».

-« Je me trouve trop gros(se), mon corps ne me plaît pas ».

-« Je suis vraiment fainéante, je devrais me bouger ».

 

 3° – Cela génère en vous des émotions négatives comme :

  • La culpabilité
  • La honte
  • La frustration
  • L’énervement…

 

 4° – Pour faire face vous agissez : Dans votre cas vous grignotez car c’est un moyen pour vous de « vous soulager ». 

 

 5°- Le résultat qui en découle : Une prise de poids sur le long terme et une relation à l’alimentation de plus en plus compliquée. 

 

C’est un exemple parmi tant d’autres. Nous ne ressentons pas forcément les mêmes émotions et nous n’avons pas obligatoirement les mêmes réactions face à une même circonstance. 

 

Mais voilà comment votre schéma de pensée induit indirectement votre comportement alimentaire. 

 

Et peu importe la méthode que vous allez utiliser, peu importe le nombre de conseils que je pourrais vous donner, peu importe la détermination que vous aurez. Si vous n’avez pas réglé précisément ce point, vous serez toujours “vulnérable” face à la nourriture. 

 

C’est pourquoi l’exercice que je vous propose aujourd’hui s’articule autour de ce système


La prochaine fois que vous allez vous retrouver dans cette situation. Je vous invite à faire une pause pour prendre le temps de réfléchir.


Prenez vraiment le maximum de recul possible et observez ce qu’il se passe dans votre tête et vos ressentis sur le moment.


Essayez de mettre en lien vos pensées et votre état émotionnel en vous questionnant :

 

      • Comment ressentez-vous les choses ?

      • Pourquoi vous retrouvez-vous dans cette situation ?
         
      • Vos pensées négatives reflètent-elles la réalité ou sont-elles infondées et exagérées ?

      • Penser différemment vous aurait-il mis dans un état émotionnel différent ?
      • N’y a-t-il pas d’autres solutions à envisager pour résoudre le problème qui se pose à vous?

Le simple fait d’être capable de marquer un stop et de se questionner dans ces moments-là est déjà un véritable travail d’introspection.


Comprendre ses émotions est l’étape suivante pour accéder à la pleine conscience et à la reprise de contact avec son corps et ses sensations corporelles. 


Ne cherchez pas à fuir vos émotions.


Acceptez les, même si elles sont désagréables.


Lutter contre l’inconfort que génère ces sensations ne fera qu’empirer la situation. 

Dites vous que c’est ok d’être triste, déçue, énervée, ou même d’être angoissée ou stressée par certaines choses de la vie. On a tous en nous une part de vulnérabilité, avec nos peurs, nos craintes, nos anxiétés qui a besoin d’être comprise, qui a besoin d’affection, d’amour, de se sentir accepté socialement. 


Cette part de nous est indispensable. Elle nous rend humain. Mais elle ne doit ni masquer, ni dominer notre autre part. Celle qui permet de nous affirmer, d’exprimer ce que l’on ressent, de remettre en doute
cette petite voix intérieure qui nous dit que l’on est bon à rien. Qui tente de nous convaincre que manger est la solution à tout notre problème parce que c’est en effet le choix le plus simple. Celui qui demande le moins de sortir de sa zone de confort.


Cette même part de nous qui a souvent été émiettée, dégradée, mise à rude épreuve au fil du temps. Et qu’il faut progressivement reconstruire, resolidifier
pour retrouver la confiance nécessaire et l’estime de soi suffisante qui permettent d’affronter ses peurs. De trouver le courage de ressentir ses émotions sans les refouler et la témérité d’accueillir la vérité de ses émotions malgré l’inconfort que cela procure. 


C’est grâce à ce travail sur soi-même que l’on accède à la liberté. Une liberté aussi bien psychologique, qu’alimentaire, qui permet de ne plus se laisser dicter par ces émotions et avoir besoin systématiquement d’utiliser la nourriture comme un tampon émotionnel.

Et qui permet également de faire la paix avec son alimentation. En réussissant à retrouver le plaisir de manger ce que l’on aime, sans culpabilité. 


En ne voyant plus le chocolat comme un aliment diabolique mais un réel plaisir que l’on peut s’octroyer. 


Et c’est également ainsi que l’on peut véritablement régler ses problèmes de poids et atteindre son poids d’équilibre sans s’empêtrer dans des régimes à répétitions ou en se prenant la tête avec toutes sortes de règles alimentaires.  


N’oubliez jamais :  


Si le problème que vous rencontrez n’est pas la faim physiologique, alors la solution n’est pas la nourriture. 


————

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